National Legislation on Labour and Social Rights
Global database on occupational safety and health legislation
Employment protection legislation database
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La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère qu’un rapport sera fourni pour examen par la commission à sa prochaine session et qu’il contiendra des informations complètes sur les points soulevés dans sa demande directe de 2002, qui était conçue dans les termes suivants:
1. Articles 1 et 2 de la convention. Le gouvernement indique que le pays subit depuis 1998 une crise économique entraînée par la dévaluation du franc CFA. Il participe actuellement à l’Initiative renforcée pour alléger l’endettement des pays pauvres très endettés de la Banque mondiale et du FMI (PPTE). Le gouvernement a utilisé une partie des ressources résultant de l’allègement de la dette pour des programmes sociaux, y compris pour l’engagement de 2 500 enseignants dans l’enseignement primaire. Le gouvernement vise à rendre plus transparent le marché du travail en améliorant les services de formation et de placement. Les programmes de promotion de l’emploi prévoient entre autres des stages en entreprise pour les jeunes diplômés, le développement des emplois ruraux, des activités d’orientation professionnelle, des stages d’initiation à la vie de l’entreprise, des services de placement pour les enseignants, le développement des petites entreprises, l’institution d’une politique nationale et la réglementation de la micro-finance. Le rapport du Fonds national de l’emploi indique le nombre de participants à certains programmes et leurs débouchés d’emploi. Le gouvernement indique que la plupart des programmes sont en cours de finalisation. La commission prend note de ces informations et souhaiterait des indications récentes, dans le prochain rapport du gouvernement, sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre des programmes de promotion de l’emploi et sur leur impact.
2. Le taux de chômage a atteint 21,7 pour cent en zone urbaine, jusqu’à 31 pour cent à Douala et 24 pour cent à Yaoundé. En milieu rural, ce taux est d’environ 4 pour cent, en raison de la prédominance du travail autonome. Le gouvernement indique qu’il ne dispose pas de statistiques détaillées sur le marché du travail mais qu’il envisage de procéder à un recensement. Il a créé l’Observatoire national de l’emploi et de la formation professionnelle qui est chargé de collecter des informations sur le marché du travail. La commission en prend note et souhaiterait un complément d’information sur les résultats du recensement et sur les activités en cours de l’Observatoire national. Prière également de fournir un complément d’information sur la façon dont les mesures adoptées sont décidées et suivies dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.
3. Article 3. La commission note que le gouvernement a institué un comité interministériel tripartite pour la politique de l’emploi élargi au secteur privé et qu’il met en œuvre des programmes de promotion de l’emploi en consultation avec les partenaires sociaux. Prière d’indiquer la manière dont les représentants des personnes intéressées sont consultés sur les politiques de l’emploi envisagées ou appliquées au titre du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté. Prière également de fournir des informations sur la façon dont des consultations sur la politique de l’emploi sont menées avec les travailleurs ruraux et ceux du secteur informel.