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- 146. Le comité a examiné ce cas lors de ses réunions de mai 193 et de février 1984 où il a présenté des rapports intérimaires Conseil d'administration. [Voir 226e rapport du comité, paragr. 154 à180, et 233e rapport du comité, paragr. 392 à 403, qui ont respectivement été approuvés par le Conseil d'administration à ses 223e et 225e sessions (mai-juin 1983 et février 1984).] Par la suite, le gouvernement a envoyé, des observations complémentaires dans une communication en date du 25 mai 1984.
- 147. L'Uruguay a ratifié la convention (no 87) sur la liberté syndicale et la protection du droit syndical, 1948, et la convention (no 98) sur le droit d'organisation et de négociation collective, 1949.
A. Examen antérieur du cas
A. Examen antérieur du cas
- 148. Lorsque le comité avait examiné le présent cas à sa réunion de février 1984, l'allégation relative au licenciement abusif de 61 salariés de la société financière Centro-Banco - dont deux seulement avaient été réintégrés dans leurs fonctions - restait en instance. Le gouvernement n'ayant pas envoyé ses observations au sujet de cette allégation, le comité l'avait prié de lui adresser ses observations sur ce point. [Voir 233e rapport, paragr. 402.]
B. Réponse du gouvernement
B. Réponse du gouvernement
- 149. Dans sa communication du 25 mai 1984, le gouvernement déclare, au sujet du licenciement de 61 travailleurs de la société financière Centro-Banco, que, grâce à l'intervention de la Direction nationale du travail, les dirigeants syndicaux ont été réintégrés dans leurs fonctions et que, pour les autres travailleurs, une sorte de bourse du travail a été créée en vue de leur accorder une priorité de réembauche lorsque les besoins en personnel de l'institution bancaire le permettront. Cette formule a été choisie afin d'essayer de protéger l'emploi de ceux qui, du fait de la situation conjoncturelle, ont cessé d'exercer leurs activités.
C. Conclusions du comité
C. Conclusions du comité
- 150. Le comité note avec intérêt que, grâce à l'intervention de la Direction nationale du travail, les dirigeants syndicaux de la société financière Centro-Banco ont été réintégrés dans leurs fonctions et que des mesures ont été prises en vue du réengagement futur, dans cette société, des autres travailleurs licenciés. Le comité exprime l'espoir que les travailleurs en cause seront réintégrés dans la Société Centro Banco à brève échéance.
Recommandation du comité
Recommandation du comité
- 151. Dans ces conditions, le comité recommande au Conseil d'administration d'approuver le présent rapport et, en particulier, la conclusion suivante:
- Le comité note avec intérêt que les dirigeants syndicaux de la société financière Centro Banco ont été réintégrés dans leurs fonctions et que des mesures ont été prises en vue du réengagement futur, dans cette société, des autres travailleurs licenciés. Le comité exprime l'espoir que les travailleurs en cause seront réintégrés dans la Société Centro Banco à brève échéance.