ILO-en-strap
NORMLEX
Information System on International Labour Standards
NORMLEX Page d'accueil > Profils par pays >  > Commentaires > Tous les commentaires

Convention (n° 122) sur la politique de l'emploi, 1964 - Saint-Vincent-et-les Grenadines (Ratification: 2010)

Afficher en : Anglais - Espagnol

Demande directe (CEACR) - adoptée 2022, publiée 111ème session CIT (2023)

Articles 1 et 2. Formulation et mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission note, d’après l’indication du gouvernement, que sa politique active de l’emploi prévoit le minimum requis en matière de formation pour accéder à l’emploi, cela ayant débouché sur de meilleures possibilités de formation visant à offrir aux citoyens, en particulier les jeunes, de véritables chances d’obtenir un emploi. Toutefois, la commission note que le gouvernement ne fournit pas d’informations sur l’effet de sa politique active de l’emploi sur la réalisation du plein emploi productif et librement choisi, ni sur son impact sur la réduction de la pauvreté. Le gouvernement ne fournit pas non plus d’informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont périodiquement réexaminées, dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2 de la convention). La commission note que, selon l’étude économique nationale 2020 de la Banque de développement des Caraïbes (CDB), malgré les effets négatifs de la pandémie de COVID-19 dans le pays, le ralentissement économique général a été relativement modéré, et s’est élevé à 2,7 pour cent. Ce rapport indique également que les conséquences de la pandémie ont largement pesé sur le secteur du tourisme, lequel a connu une chute brutale de 55 pour cent. Des baisses significatives ont également été observées dans le secteur des transports, de l’entreposage et des communications (6,9 pour cent), le secteur manufacturier (9,5 pour cent) et le secteur agricole (12,6 pour cent). Selon ce même rapport, si la croissance économique a connu un ralentissement au cours de cette période, l’industrie de la pêche dans le pays a, elle, connu une croissance de 19,1 pour cent, et il s’agit désormais d’une activité économique clé en termes de création d’emplois. La commission note également que le 9 avril 2021, une éruption du volcan «La Soufrière» s’est produite sur l’île principale de Saint-Vincent. Selon le rapport 2020 de la CDB, l’éruption a causé de graves dommages aux infrastructures, à la foresterie et à l’agriculture, et a entraîné la perte de moyens de subsistance. La commission note que le gouvernement a mis en place un plan de relance économique consistant en une aide directe aux secteurs les plus touchés, comme le tourisme, les transports et l’agriculture, ainsi qu’en des programmes élargis de filet de sécurité. Tout en prenant note de cette nouvelle situation dans le pays, la commission prie à nouveau le gouvernement de fournir des informations concrètes et actualisées sur la nature, la portée et l’impact des mesures actives prises pour parvenir au plein emploi productif et librement choisi, et réduire la pauvreté. Elle lui demande également de fournir des informations sur la manière dont les mesures de politique de l’emploi sont périodiquement réexaminées, dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée.
Article 2.Tendances de l’emploi. Informations sur le marché du travail. Le gouvernement indique qu’une base de données sur le marché du travail a été créée et mise à jour avec l’assistance technique du BIT au cours de la période considérée. Il indique toutefois que la pandémie a eu des conséquences négatives sur l’optimisation de cette base de données et que de nouvelles mises à jour sont donc nécessaires pour assurer son bon fonctionnement. Le gouvernement ajoute qu’en mai 2020, un rapport d’analyse du marché du travail a été mis au point et est en attente d’approbation pour pouvoir être communiqué aux parties prenantes concernées. Une enquête sur la demande de main-d’œuvre a également été conduite en 2020, et a été communiquée au ministère de l’Éducation, à l’Agence pour le développement des qualifications et aux chambres de commerce. La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées et à jour sur les mesures prises pour mettre en place un système fonctionnel d’informations sur le marché du travail et les progrès accomplis à cet égard. Elle le prie également à nouveau d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées pour prendre des décisions relatives à la politique de l’emploi. La commission prie aussi le gouvernement de communiquer une copie du rapport d’analyse du marché du travail, ainsi que des informations présentant les résultats de l’enquête sur la demande de main-d’œuvre de 2020, et toute information disponible et à jour concernant la situation du marché du travail dans le pays.
Éducation et formation. La commission note, d’après l’indication du gouvernement, que dans le cadre de sa stratégie pour l’emploi, des mesures sont actuellement prises pour mettre en œuvre une politique d’éducation inclusive, consistant en des possibilités de bourses d’études dont l’objectif est d’avoir un diplômé par ménage d’ici à 2030. Le gouvernement indique que les hommes et les femmes ont les mêmes chances d’accéder à la formation via les instituts techniques et les prestataires de formation privés agréés par l’Agence pour le développement des qualifications. Le gouvernement indique aussi que l’Agence pour le développement des qualifications a obtenu le statut associé au cadre caribéen de certification professionnelle en 2015, et qu’elle a décerné depuis plus de 2 500 certificats émanant du Département des qualifications nationales et du cadre caribéen de certification professionnelle. Le gouvernement indique que les résultats scolaires des élèves qui achèvent le cycle secondaire se sont améliorés au fil du temps. La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées et actualisées, y compris des données statistiques ventilées par âge et par sexe, sur la nature des mesures d’éducation et de formation mises en œuvre et leur impact sur les possibilités d’emploi. Elle le prie également de fournir des informations à jour sur les consultations tenues avec les partenaires sociaux dans le cadre de l’élaboration de programmes d’éducation et de formation répondant aux besoins du marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement de fournir des informations détaillées et actualisées sur la manière dont la coordination est assurée entre les mesures d’éducation et de formation et les mesures actives du marché du travail élaborées et mises en œuvre.
Personnes en situation de vulnérabilité. La commission note que, selon le rapport 2022 du Rapporteur spécial des Nations Unies sur la question des obligations relatives aux droits de l’homme se rapportant aux moyens de bénéficier d’un environnement sûr, propre, sain et durable, les femmes ont subi une perte de revenus disproportionnée par rapport à ceux de leurs homologues masculins, après l’éruption volcanique de 2020. Le rapport indique également que les peuples indigènes garifuna constituent un autre groupe défavorisé et que beaucoup d’entre eux vivent dans les communautés des régions côtières de la «zone rouge» (zones particulièrement touchées) autour du volcan (A/HRC/49/53/Add.1, 2 mars 2022). En ce qui concerne les jeunes, le gouvernement indique qu’entre 2019 et 2022, 1 290 jeunes ont participé au programme du Service d’autonomisation des jeunes (YES), par lequel 163 personnes seulement (moins de 15 pour cent) ont obtenu un emploi durable. Selon le gouvernement, ce faible taux est principalement dû à la pandémie de COVID-19 qui a eu un impact négatif sur la situation de l’emploi dans le pays. En ce qui concerne les personnes en situation de handicap, la commission note que, dans ses observations finales du 9 mai 2019, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies (Human Rights Committee – CCPR) s’est dit préoccupé par «(…) l’absence d’intégration des enfants en situation de handicap dans les écoles ordinaires, le manque d’enseignants formés pour travailler avec ces enfants et l’accès restreint des personnes en situation de handicap à l’emploi (…)» (document CCPR/C/VCT/CO/2/Add.1, paragraphe 42). La commission prie le gouvernement de fournir des informations détaillées et actualisées sur la nature, la portée et l’impact des mesures d’éducation et de formation et des autres mesures prises pour promouvoir l’emploi des personnes en situation de vulnérabilité, notamment les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap, et les peuples indigènes et tribaux.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement fait état de la mise en œuvre d’une série de mesures prises pour accroître la productivité, l’emploi indépendant et la participation dans le secteur agricole, par exemple, une meilleure gestion des cultures et des technologies renforcées. Toutefois, le gouvernement indique que la récente éruption volcanique a eu des effets importants sur ce secteur, et a causé des dommages considérables à la végétation et au bétail. Le gouvernement indique que l’objectif principal du processus de relèvement est de rétablir les moyens de subsistance des personnes vivant dans les zones rouges touchées, et de construire des systèmes et des infrastructures plus résistants aux catastrophes. Le gouvernement indique aussi que le processus de relèvement prévoit l’adoption de mesures visant à accroître la création d’emplois, la productivité et la qualité de vie de ses citoyens. Le gouvernement indique que 100 nouveaux emplois ont été créés pour la construction de centres de pêche, dans le cadre du programme d’investissement du secteur public. En outre, de nouveaux emplois mieux rémunérés ont également été créés grâce à des investissements dans l’industrie du cannabis. La commission prie le gouvernement de continuer à fournir des informations détaillées et actualisées sur la nature, la portée et l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité des possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés, en particulier ceux qui ont été le plus touchés par la pandémie et, ensuite, par l’éruption volcanique.
Article 3 de la convention. Consultations. La commission note que le gouvernement ne fournit pas d’informations indiquant si des consultations ont été tenues ou non avec les partenaires sociaux au sujet des mesures pour l’emploi prises ou envisagées. La commission rappelle que l’article 3 de la convention invite à recourir à un processus inclusif de consultation des partenaires sociaux et des personnes concernées lors de l’adoption et de la mise en œuvre des mesures et programmes prévus par la politique nationale de l’emploi. Dans ce contexte, la commission rappelle que la participation active des groupes intéressés facilitera l’appropriation de la politique [de l’emploi] et des mesures prises pour l’appliquer (Étude d’ensemble de 2020, Promouvoir l’emploi et le travail décent dans un monde en mutation, paragraphe 94). La commission prie donc à nouveau le gouvernement de fournir des informations concrètes et actualisées sur la manière dont les organisations de travailleurs et d’employeurs, ainsi que les représentants des personnes ou groupes concernés par les mesures à prendre, sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision de ces politiques. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer si des procédures de consultation officielles ont été établies à cette fin.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2021, publiée 110ème session CIT (2022)

La commission note avec profonde préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires. La commission informe le gouvernement que, s’il n’a pas transmis de réponse aux points soulevés le 1er septembre 2022 au plus tard, elle pourrait procéder alors à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations à sa disposition à sa prochaine session.
Répétition
Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du premier rapport du gouvernement sur l’application de la convention. Elle note que, dans sa présentation du budget de 2011, le Premier ministre a fait plusieurs déclarations pertinentes, annonçant la politique d’emploi du pays qui est intégrée aux stratégies de développement pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme, aux stratégies d’éradication de la pauvreté, aux politiques relatives aux jeunes et aux politiques sur l’éducation et la formation. Le gouvernement indique que les stratégies d’éradication de la pauvreté visent à consolider les marchés du travail en vue d’assurer la productivité et la compétitivité, à soutenir l’éducation et la formation afin d’améliorer la participation au marché du travail des femmes et des jeunes en rupture scolaire et à créer des entreprises dans l’agriculture et le tourisme. La commission note par ailleurs que la crise économique mondiale a eu des effets négatifs sur les conditions socio-économiques du pays. La croissance continue à être affectée par le ralentissement mondial en raison de l’impact de celui-ci sur le tourisme et l’investissement étranger direct (IED). Les chocs provoqués par les mauvaises conditions météorologiques entre 2010 et 2011 ont aggravé la fragilité de la macroéconomie. L’économie, qui devait accuser une baisse de 0,4 pour cent en 2011, devrait enregistrer une croissance de 2 pour cent en 2012, favorisée par une remontée des activités de l’agriculture et de la construction et une reprise modeste du tourisme et des flux de l’IED. Selon l’enquête de 2008 sur l’évaluation de la pauvreté par pays (EPP), le taux d’activité de la main-d’œuvre était de 64,6 pour cent et le taux d’emploi de 52,5 pour cent. Le taux de chômage représentait 18,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact de sa politique active de l’emploi en termes de plein emploi, productif et librement choisi (article 1 de la convention). Elle prie également le gouvernement de communiquer des informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2). La commission voudrait également recevoir des informations sur l’impact des mesures concernant la politique de l’emploi sur la réduction de la pauvreté.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que les données concernant la main-d’œuvre sont généralement obtenues au moyen du recensement national et de l’enquête sur la main-d’œuvre. Il signale aussi qu’aucune information statistique n’est disponible concernant la mise en œuvre de la convention. La commission note que le gouvernement a entamé un projet visant à améliorer la capacité de production et l’utilisation des informations sur le marché du travail produites par le gouvernement, les syndicats et les organisations d’employeurs, et à créer un système d’information sur le marché du travail (LMIS). Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Département du travail (DoL) de Saint-Vincent-et-les Grenadines, le secrétariat de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) et l’OIT. Dans son étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission souligne la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail afin de s’assurer que les responsables des politiques peuvent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour (étude d’ensemble de 2010, paragr. 69 et 70). La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place d’un système d’information sur le marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées en tant que bases pour l’établissement d’une politique de l’emploi (article 2).
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il accordera toute l’attention nécessaire aux consultations des partenaires sociaux sur les politiques de l’emploi. La commission se réfère à son étude d’ensemble de 2010, dans laquelle elle avait noté que la convention no 122 impose aux gouvernements de consulter les représentants des personnes directement concernées par les mesures afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leurs points de vue lors de l’élaboration de la politique de l’emploi. Dans cette perspective, les consultations devraient également être utilisées comme un mécanisme permettant d’obtenir l’adhésion des personnes concernées à la mise en œuvre de la politique finalement adoptée (étude d’ensemble de 2010, paragr. 77). La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont les représentants des personnes concernées sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision des politiques de l’emploi. Prière d’indiquer aussi si des procédures formelles de consultation ont été établies à cet effet.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement indique que l’effet sur l’emploi des politiques agricoles est recherché grâce à un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur rural par l’intermédiaire de la diversification et de l’expansion de la production et de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Ces mesures comportent: la formation aux technologies de la production, la gestion des agroentreprises et les bonnes pratiques agricoles. Le gouvernement indique par ailleurs que le programme d’investissement du secteur public devrait créer des emplois dans le secteur rural et le tourisme, et l’Institut du tourisme devrait assurer une formation dans le secteur du tourisme et le secteur maritime. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité de possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés.
Emploi des femmes. Le gouvernement indique que les mesures actives du marché du travail mises en œuvre dans le cadre des stratégies d’éradication de la pauvreté comprennent le soutien apporté aux mères pour leur permettre d’assister aux cours d’éducation et de formation afin d’accroître leur participation au marché du travail. La commission note, selon l’enquête de 2008 de l’EPP, que le taux d’activité des femmes était inférieur à celui des hommes (56,4 pour cent contre 74,3 pour cent). Le taux d’emploi des femmes était de 41,6 pour cent contre 65,2 pour cent pour les hommes et leur taux de chômage de 26,2 pour cent contre 12,2 pour cent pour les hommes. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation ainsi que sur d’autres mesures destinées à relever le taux d’emploi des femmes sur le marché libre du travail.
Emploi des jeunes. Le gouvernement indique qu’il envisage d’améliorer le programme de formation destiné aux jeunes en rupture scolaire, le Service d’autonomisation des jeunes (YES), en développant ses services, en construisant une culture entrepreneuriale et une meilleure attitude vis-à-vis du travail et en favorisant la participation des entreprises du secteur privé au programme YES grâce à des incitations fiscales. La commission note, selon l’enquête de l’EPP de 2008, que le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans était de 52,4 pour cent. Le taux d’emploi des jeunes ne dépassait pas 34,7 pour cent, et leur taux de chômage représentait de 33,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des données ventilées sur les jeunes qui accèdent à un emploi durable suite à leur participation au programme YES et à d’autres activités de formation.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2020, publiée 109ème session CIT (2021)

La commission note avec profonde préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires. La commission informe le gouvernement que, s’il n’a pas transmis de réponse aux points soulevés le 1er septembre 2021 au plus tard, elle pourrait procéder alors à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations à sa disposition à sa prochaine session.
Répétition
Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du premier rapport du gouvernement sur l’application de la convention. Elle note que, dans sa présentation du budget de 2011, le Premier ministre a fait plusieurs déclarations pertinentes, annonçant la politique d’emploi du pays qui est intégrée aux stratégies de développement pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme, aux stratégies d’éradication de la pauvreté, aux politiques relatives aux jeunes et aux politiques sur l’éducation et la formation. Le gouvernement indique que les stratégies d’éradication de la pauvreté visent à consolider les marchés du travail en vue d’assurer la productivité et la compétitivité, à soutenir l’éducation et la formation afin d’améliorer la participation au marché du travail des femmes et des jeunes en rupture scolaire et à créer des entreprises dans l’agriculture et le tourisme. La commission note par ailleurs que la crise économique mondiale a eu des effets négatifs sur les conditions socio-économiques du pays. La croissance continue à être affectée par le ralentissement mondial en raison de l’impact de celui-ci sur le tourisme et l’investissement étranger direct (IED). Les chocs provoqués par les mauvaises conditions météorologiques entre 2010 et 2011 ont aggravé la fragilité de la macroéconomie. L’économie, qui devait accuser une baisse de 0,4 pour cent en 2011, devrait enregistrer une croissance de 2 pour cent en 2012, favorisée par une remontée des activités de l’agriculture et de la construction et une reprise modeste du tourisme et des flux de l’IED. Selon l’enquête de 2008 sur l’évaluation de la pauvreté par pays (EPP), le taux d’activité de la main-d’œuvre était de 64,6 pour cent et le taux d’emploi de 52,5 pour cent. Le taux de chômage représentait 18,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact de sa politique active de l’emploi en termes de plein emploi, productif et librement choisi (article 1 de la convention). Elle prie également le gouvernement de communiquer des informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2). La commission voudrait également recevoir des informations sur l’impact des mesures concernant la politique de l’emploi sur la réduction de la pauvreté.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que les données concernant la main-d’œuvre sont généralement obtenues au moyen du recensement national et de l’enquête sur la main-d’œuvre. Il signale aussi qu’aucune information statistique n’est disponible concernant la mise en œuvre de la convention. La commission note que le gouvernement a entamé un projet visant à améliorer la capacité de production et l’utilisation des informations sur le marché du travail produites par le gouvernement, les syndicats et les organisations d’employeurs, et à créer un système d’information sur le marché du travail (LMIS). Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Département du travail (DoL) de Saint-Vincent-et-les Grenadines, le secrétariat de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO) et l’OIT. Dans son étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission souligne la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail afin de s’assurer que les responsables des politiques peuvent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour (étude d’ensemble de 2010, paragr. 69 et 70). La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place d’un système d’information sur le marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées en tant que bases pour l’établissement d’une politique de l’emploi (article 2).
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il accordera toute l’attention nécessaire aux consultations des partenaires sociaux sur les politiques de l’emploi. La commission se réfère à son étude d’ensemble de 2010, dans laquelle elle avait noté que la convention no 122 impose aux gouvernements de consulter les représentants des personnes directement concernées par les mesures afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leurs points de vue lors de l’élaboration de la politique de l’emploi. Dans cette perspective, les consultations devraient également être utilisées comme un mécanisme permettant d’obtenir l’adhésion des personnes concernées à la mise en œuvre de la politique finalement adoptée (étude d’ensemble de 2010, paragr. 77). La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont les représentants des personnes concernées sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision des politiques de l’emploi. Prière d’indiquer aussi si des procédures formelles de consultation ont été établies à cet effet.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement indique que l’effet sur l’emploi des politiques agricoles est recherché grâce à un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur rural par l’intermédiaire de la diversification et de l’expansion de la production et de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Ces mesures comportent: la formation aux technologies de la production, la gestion des agroentreprises et les bonnes pratiques agricoles. Le gouvernement indique par ailleurs que le programme d’investissement du secteur public devrait créer des emplois dans le secteur rural et le tourisme, et l’Institut du tourisme devrait assurer une formation dans le secteur du tourisme et le secteur maritime. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité de possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés.
Emploi des femmes. Le gouvernement indique que les mesures actives du marché du travail mises en œuvre dans le cadre des stratégies d’éradication de la pauvreté comprennent le soutien apporté aux mères pour leur permettre d’assister aux cours d’éducation et de formation afin d’accroître leur participation au marché du travail. La commission note, selon l’enquête de 2008 de l’EPP, que le taux d’activité des femmes était inférieur à celui des hommes (56,4 pour cent contre 74,3 pour cent). Le taux d’emploi des femmes était de 41,6 pour cent contre 65,2 pour cent pour les hommes et leur taux de chômage de 26,2 pour cent contre 12,2 pour cent pour les hommes. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation ainsi que sur d’autres mesures destinées à relever le taux d’emploi des femmes sur le marché libre du travail.
Emploi des jeunes. Le gouvernement indique qu’il envisage d’améliorer le programme de formation destiné aux jeunes en rupture scolaire, le Service d’autonomisation des jeunes (YES), en développant ses services, en construisant une culture entrepreneuriale et une meilleure attitude vis-à-vis du travail et en favorisant la participation des entreprises du secteur privé au programme YES grâce à des incitations fiscales. La commission note, selon l’enquête de l’EPP de 2008, que le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans était de 52,4 pour cent. Le taux d’emploi des jeunes ne dépassait pas 34,7 pour cent, et leur taux de chômage représentait de 33,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des données ventilées sur les jeunes qui accèdent à un emploi durable suite à leur participation au programme YES et à d’autres activités de formation.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2019, publiée 109ème session CIT (2021)

La commission note avec une profonde préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires. La commission informe le gouvernement que, s’il n’a pas transmis de réponse aux points soulevés le 1er septembre 2020 au plus tard, elle pourrait procéder alors à l’examen de l’application de la convention sur la base des informations à sa disposition à sa prochaine session.
Répétition
Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du premier rapport du gouvernement sur l’application de la convention. Elle note que, dans sa présentation du budget de 2011, le Premier ministre a fait plusieurs déclarations pertinentes, annonçant la politique d’emploi du pays qui est intégrée aux stratégies de développement pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme, aux stratégies d’éradication de la pauvreté, aux politiques relatives aux jeunes et aux politiques sur l’éducation et la formation. Le gouvernement indique que les stratégies d’éradication de la pauvreté visent à consolider les marchés du travail en vue d’assurer la productivité et la compétitivité, à soutenir l’éducation et la formation afin d’améliorer la participation au marché du travail des femmes et des jeunes en rupture scolaire et à créer des entreprises dans l’agriculture et le tourisme. La commission note par ailleurs que la crise économique mondiale a eu des effets négatifs sur les conditions socio-économiques du pays. La croissance continue à être affectée par le ralentissement mondial en raison de l’impact de celui-ci sur le tourisme et l’investissement étranger direct (IED). Les chocs provoqués par les mauvaises conditions météorologiques entre 2010 et 2011 ont aggravé la fragilité de la macroéconomie. L’économie, qui devait accuser une baisse de 0,4 pour cent en 2011, devrait enregistrer une croissance de 2 pour cent en 2012, favorisée par une remontée des activités de l’agriculture et de la construction et une reprise modeste du tourisme et des flux de l’IED. Selon l’enquête de 2008 sur l’évaluation de la pauvreté par pays (EPP), le taux d’activité de la main-d’œuvre était de 64,6 pour cent et le taux d’emploi de 52,5 pour cent. Le taux de chômage représentait 18,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact de sa politique active de l’emploi en termes de plein emploi, productif et librement choisi (article 1 de la convention). Elle prie également le gouvernement de communiquer des informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2). La commission voudrait également recevoir des informations sur l’impact des mesures concernant la politique de l’emploi sur la réduction de la pauvreté.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que les données concernant la main-d’œuvre sont généralement obtenues au moyen du recensement national et de l’enquête sur la main-d’œuvre. Il signale aussi qu’aucune information statistique n’est disponible concernant la mise en œuvre de la convention. La commission note que le gouvernement a entamé un projet visant à améliorer la capacité de production et l’utilisation des informations sur le marché du travail produites par le gouvernement, les syndicats et les organisations d’employeurs, et à créer un système d’information sur le marché du travail (LMIS). Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Département du travail (DoL) de Saint-Vincent-et-les Grenadines, le secrétariat de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO) et l’OIT. Dans son étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission souligne la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail afin de s’assurer que les responsables des politiques peuvent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour (étude d’ensemble de 2010, paragr. 69 et 70). La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place d’un système d’information sur le marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées en tant que bases pour l’établissement d’une politique de l’emploi (article 2).
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il accordera toute l’attention nécessaire aux consultations des partenaires sociaux sur les politiques de l’emploi. La commission se réfère à son étude d’ensemble de 2010, dans laquelle elle avait noté que la convention no 122 impose aux gouvernements de consulter les représentants des personnes directement concernées par les mesures afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leurs points de vue lors de l’élaboration de la politique de l’emploi. Dans cette perspective, les consultations devraient également être utilisées comme un mécanisme permettant d’obtenir l’adhésion des personnes concernées à la mise en œuvre de la politique finalement adoptée (étude d’ensemble de 2010, paragr. 77). La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont les représentants des personnes concernées sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision des politiques de l’emploi. Prière d’indiquer aussi si des procédures formelles de consultation ont été établies à cet effet.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement indique que l’effet sur l’emploi des politiques agricoles est recherché grâce à un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur rural par l’intermédiaire de la diversification et de l’expansion de la production et de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Ces mesures comportent: la formation aux technologies de la production, la gestion des agroentreprises et les bonnes pratiques agricoles. Le gouvernement indique par ailleurs que le programme d’investissement du secteur public devrait créer des emplois dans le secteur rural et le tourisme, et l’Institut du tourisme devrait assurer une formation dans le secteur du tourisme et le secteur maritime. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité de possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés.
Emploi des femmes. Le gouvernement indique que les mesures actives du marché du travail mises en œuvre dans le cadre des stratégies d’éradication de la pauvreté comprennent le soutien apporté aux mères pour leur permettre d’assister aux cours d’éducation et de formation afin d’accroître leur participation au marché du travail. La commission note, selon l’enquête de 2008 de l’EPP, que le taux d’activité des femmes était inférieur à celui des hommes (56,4 pour cent contre 74,3 pour cent). Le taux d’emploi des femmes était de 41,6 pour cent contre 65,2 pour cent pour les hommes et leur taux de chômage de 26,2 pour cent contre 12,2 pour cent pour les hommes. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation ainsi que sur d’autres mesures destinées à relever le taux d’emploi des femmes sur le marché libre du travail.
Emploi des jeunes. Le gouvernement indique qu’il envisage d’améliorer le programme de formation destiné aux jeunes en rupture scolaire, le Service d’autonomisation des jeunes (YES), en développant ses services, en construisant une culture entrepreneuriale et une meilleure attitude vis-à-vis du travail et en favorisant la participation des entreprises du secteur privé au programme YES grâce à des incitations fiscales. La commission note, selon l’enquête de l’EPP de 2008, que le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans était de 52,4 pour cent. Le taux d’emploi des jeunes ne dépassait pas 34,7 pour cent, et leur taux de chômage représentait de 33,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des données ventilées sur les jeunes qui accèdent à un emploi durable suite à leur participation au programme YES et à d’autres activités de formation.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2018, publiée 108ème session CIT (2019)

La commission note avec préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2012.
Répétition
Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du premier rapport du gouvernement sur l’application de la convention. Elle note que, dans sa présentation du budget de 2011, le Premier ministre a fait plusieurs déclarations pertinentes, annonçant la politique d’emploi du pays qui est intégrée aux stratégies de développement pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme, aux stratégies d’éradication de la pauvreté, aux politiques relatives aux jeunes et aux politiques sur l’éducation et la formation. Le gouvernement indique que les stratégies d’éradication de la pauvreté visent à consolider les marchés du travail en vue d’assurer la productivité et la compétitivité, à soutenir l’éducation et la formation afin d’améliorer la participation au marché du travail des femmes et des jeunes en rupture scolaire et à créer des entreprises dans l’agriculture et le tourisme. La commission note par ailleurs que la crise économique mondiale a eu des effets négatifs sur les conditions socio-économiques du pays. La croissance continue à être affectée par le ralentissement mondial en raison de l’impact de celui-ci sur le tourisme et l’investissement étranger direct (IED). Les chocs provoqués par les mauvaises conditions météorologiques entre 2010 et 2011 ont aggravé la fragilité de la macroéconomie. L’économie, qui devait accuser une baisse de 0,4 pour en 2011, devrait enregistrer une croissance de 2 pour cent en 2012, favorisée par une remontée des activités de l’agriculture et de la construction et une reprise modeste du tourisme et des flux de l’IED. Selon l’enquête de 2008 sur l’évaluation de la pauvreté par pays (EPP), le taux d’activité de la main-d’œuvre était de 64,6 pour cent et le taux d’emploi de 52,5 pour cent. Le taux de chômage représentait 18,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact de sa politique active de l’emploi en termes de plein emploi, productif et librement choisi (article 1 de la convention). Elle prie également le gouvernement de communiquer des informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2). La commission voudrait également recevoir des informations sur l’impact des mesures concernant la politique de l’emploi sur la réduction de la pauvreté.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que les données concernant la main-d’œuvre sont généralement obtenues au moyen du recensement national et de l’enquête sur la main-d’œuvre. Il signale aussi qu’aucune information statistique n’est disponible concernant la mise en œuvre de la convention. La commission note que le gouvernement a entamé un projet visant à améliorer la capacité de production et l’utilisation des informations sur le marché du travail produites par le gouvernement, les syndicats et les organisations d’employeurs, et à créer un système d’information sur le marché du travail (LMIS). Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Département du travail (DoL) de Saint-Vincent-et-les Grenadines, le secrétariat de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO) et l’OIT. Dans son étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission souligne la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail afin de s’assurer que les responsables des politiques peuvent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour (étude d’ensemble de 2010, paragr. 69 et 70). La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place d’un système d’information sur le marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées en tant que bases pour l’établissement d’une politique de l’emploi (article 2).
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il accordera toute l’attention nécessaire aux consultations des partenaires sociaux sur les politiques de l’emploi. La commission se réfère à son étude d’ensemble de 2010, dans laquelle elle avait noté que la convention no 122 impose aux gouvernements de consulter les représentants des personnes directement concernées par les mesures afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leurs points de vue lors de l’élaboration de la politique de l’emploi. Dans cette perspective, les consultations devraient également être utilisées comme un mécanisme permettant d’obtenir l’adhésion des personnes concernées à la mise en œuvre de la politique finalement adoptée (étude d’ensemble de 2010, paragr. 77). La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont les représentants des personnes concernées sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision des politiques de l’emploi. Prière d’indiquer aussi si des procédures formelles de consultation ont été établies à cet effet.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement indique que l’effet sur l’emploi des politiques agricoles est recherché grâce à un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur rural par l’intermédiaire de la diversification et de l’expansion de la production et de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Ces mesures comportent: la formation aux technologies de la production, la gestion des agroentreprises et les bonnes pratiques agricoles. Le gouvernement indique par ailleurs que le programme d’investissement du secteur public devrait créer des emplois dans le secteur rural et le tourisme, et l’Institut du tourisme devrait assurer une formation dans le secteur du tourisme et le secteur maritime. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité de possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés.
Emploi des femmes. Le gouvernement indique que les mesures actives du marché du travail mises en œuvre dans le cadre des stratégies d’éradication de la pauvreté comprennent le soutien apporté aux mères pour leur permettre d’assister aux cours d’éducation et de formation afin d’accroître leur participation au marché du travail. La commission note, selon l’enquête de 2008 de l’EPP, que le taux d’activité des femmes était inférieur à celui des hommes (56,4 pour cent contre 74,3 pour cent). Le taux d’emploi des femmes était de 41,6 pour cent contre 65,2 pour cent pour les hommes et leur taux de chômage de 26,2 pour cent contre 12,2 pour cent pour les hommes. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation ainsi que sur d’autres mesures destinées à relever le taux d’emploi des femmes sur le marché libre du travail.
Emploi des jeunes. Le gouvernement indique qu’il envisage d’améliorer le programme de formation destiné aux jeunes en rupture scolaire, le Service d’autonomisation des jeunes (YES), en développant ses services, en construisant une culture entrepreneuriale et une meilleure attitude vis-à-vis du travail et en favorisant la participation des entreprises du secteur privé au programme YES grâce à des incitations fiscales. La commission note, selon l’enquête de l’EPP de 2008, que le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans était de 52,4 pour cent. Le taux d’emploi des jeunes ne dépassait pas 34,7 pour cent, et leur taux de chômage représentait de 33,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des données ventilées sur les jeunes qui accèdent à un emploi durable suite à leur participation au programme YES et à d’autres activités de formation.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2017, publiée 107ème session CIT (2018)

La commission note avec préoccupation que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle s’attend à ce que le prochain rapport fournisse des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires initialement formulés en 2012. La commission note également que le gouvernement a été prié de fournir des informations à la Commission de l’application des normes à la 106e session de la Conférence internationale du Travail, en raison de manquements à l’envoi de rapports et d’informations sur l’application des conventions ratifiées.
Répétition
Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission note que, dans sa présentation du budget de 2011, le Premier ministre a fait plusieurs déclarations pertinentes, annonçant la politique d’emploi du pays qui est intégrée aux stratégies de développement pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme, aux stratégies d’éradication de la pauvreté, aux politiques relatives aux jeunes et aux politiques sur l’éducation et la formation. Le gouvernement indique que les stratégies d’éradication de la pauvreté visent à consolider les marchés du travail en vue d’assurer la productivité et la compétitivité, à soutenir l’éducation et la formation afin d’améliorer la participation au marché du travail des femmes et des jeunes en rupture scolaire et à créer des entreprises dans l’agriculture et le tourisme. La commission note par ailleurs que la crise économique mondiale a eu des effets négatifs sur les conditions socio-économiques du pays. La croissance continue à être affectée par le ralentissement mondial en raison de l’impact de celui-ci sur le tourisme et l’investissement étranger direct (IED). Les chocs provoqués par les mauvaises conditions météorologiques entre 2010 et 2011 ont aggravé la fragilité de la macroéconomie. L’économie, qui devait accuser une baisse de 0,4 pour en 2011, devrait enregistrer une croissance de 2 pour cent en 2012, favorisée par une remontée des activités de l’agriculture et de la construction et une reprise modeste du tourisme et des flux de l’IED. Selon l’enquête de 2008 sur l’évaluation de la pauvreté par pays (EPP), le taux d’activité de la main-d’œuvre était de 64,6 pour cent et le taux d’emploi de 52,5 pour cent. Le taux de chômage représentait 18,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact de sa politique active de l’emploi en termes de plein emploi, productif et librement choisi (article 1 de la convention). Elle prie également le gouvernement de communiquer des informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2). La commission voudrait également recevoir des informations sur l’impact des mesures concernant la politique de l’emploi sur la réduction de la pauvreté.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que les données concernant la main-d’œuvre sont généralement obtenues au moyen du recensement national et de l’enquête sur la main-d’œuvre. Il signale aussi qu’aucune information statistique n’est disponible concernant la mise en œuvre de la convention. La commission note que le gouvernement a entamé un projet visant à améliorer la capacité de production et l’utilisation des informations sur le marché du travail produites par le gouvernement, les syndicats et les organisations d’employeurs, et à créer un système d’information sur le marché du travail (LMIS). Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Département du travail (DoL) de Saint-Vincent-et-les Grenadines, le secrétariat de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO) et l’OIT. Dans son étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission souligne la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail afin de s’assurer que les responsables des politiques peuvent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour (étude d’ensemble de 2010, paragr. 69 et 70). La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place d’un système d’information sur le marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées en tant que bases pour l’établissement d’une politique de l’emploi (article 2).
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il accordera toute l’attention nécessaire aux consultations des partenaires sociaux sur les politiques de l’emploi. La commission se réfère à son étude d’ensemble de 2010, dans laquelle elle avait noté que la convention no 122 impose aux gouvernements de consulter les représentants des personnes directement concernées par les mesures afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leurs points de vue lors de l’élaboration de la politique de l’emploi. Dans cette perspective, les consultations devraient également être utilisées comme un mécanisme permettant d’obtenir l’adhésion des personnes concernées à la mise en œuvre de la politique finalement adoptée (étude d’ensemble de 2010, paragr. 77). La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont les représentants des personnes concernées sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision des politiques de l’emploi. Prière d’indiquer aussi si des procédures formelles de consultation ont été établies à cet effet.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement indique que l’effet sur l’emploi des politiques agricoles est recherché grâce à un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur rural par l’intermédiaire de la diversification et de l’expansion de la production et de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Ces mesures comportent: la formation aux technologies de la production, la gestion des agroentreprises et les bonnes pratiques agricoles. Le gouvernement indique par ailleurs que le programme d’investissement du secteur public devrait créer des emplois dans le secteur rural et le tourisme, et l’Institut du tourisme devrait assurer une formation dans le secteur du tourisme et le secteur maritime. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité de possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés.
Emploi des femmes. Le gouvernement indique que les mesures actives du marché du travail mises en œuvre dans le cadre des stratégies d’éradication de la pauvreté comprennent le soutien apporté aux mères pour leur permettre d’assister aux cours d’éducation et de formation afin d’accroître leur participation au marché du travail. La commission note, selon l’enquête de 2008 de l’EPP, que le taux d’activité des femmes était inférieur à celui des hommes (56,4 pour cent contre 74,3 pour cent). Le taux d’emploi des femmes était de 41,6 pour cent contre 65,2 pour cent pour les hommes et leur taux de chômage de 26,2 pour cent contre 12,2 pour cent pour les hommes. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation ainsi que sur d’autres mesures destinées à relever le taux d’emploi des femmes sur le marché libre du travail.
Emploi des jeunes. Le gouvernement indique qu’il envisage d’améliorer le programme de formation destiné aux jeunes en rupture scolaire, le Service d’autonomisation des jeunes (YES), en développant ses services, en construisant une culture entrepreneuriale et une meilleure attitude vis-à-vis du travail et en favorisant la participation des entreprises du secteur privé au programme YES grâce à des incitations fiscales. La commission note, selon l’enquête de l’EPP de 2008, que le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans était de 52,4 pour cent. Le taux d’emploi des jeunes ne dépassait pas 34,7 pour cent, et leur taux de chômage représentait de 33,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des données ventilées sur les jeunes qui accèdent à un emploi durable suite à leur participation au programme YES et à d’autres activités de formation.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2016, publiée 106ème session CIT (2017)

La commission note avec regret que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires.
Répétition
Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission note que, dans sa présentation du budget de 2011, le Premier ministre a fait plusieurs déclarations pertinentes, annonçant la politique d’emploi du pays qui est intégrée aux stratégies de développement pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme, aux stratégies d’éradication de la pauvreté, aux politiques relatives aux jeunes et aux politiques sur l’éducation et la formation. Le gouvernement indique que les stratégies d’éradication de la pauvreté visent à consolider les marchés du travail en vue d’assurer la productivité et la compétitivité, à soutenir l’éducation et la formation afin d’améliorer la participation au marché du travail des femmes et des jeunes en rupture scolaire et à créer des entreprises dans l’agriculture et le tourisme. La commission note par ailleurs que la crise économique mondiale a eu des effets négatifs sur les conditions socio-économiques du pays. La croissance continue à être affectée par le ralentissement mondial en raison de l’impact de celui-ci sur le tourisme et l’investissement étranger direct (IED). Les chocs provoqués par les mauvaises conditions météorologiques entre 2010 et 2011 ont aggravé la fragilité de la macroéconomie. L’économie, qui devait accuser une baisse de 0,4 pour en 2011, devrait enregistrer une croissance de 2 pour cent en 2012, favorisée par une remontée des activités de l’agriculture et de la construction et une reprise modeste du tourisme et des flux de l’IED. Selon l’enquête de 2008 sur l’évaluation de la pauvreté par pays (EPP), le taux d’activité de la main-d’œuvre était de 64,6 pour cent et le taux d’emploi de 52,5 pour cent. Le taux de chômage représentait 18,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact de sa politique active de l’emploi en termes de plein emploi, productif et librement choisi (article 1 de la convention). Elle prie également le gouvernement de communiquer des informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2). La commission voudrait également recevoir des informations sur l’impact des mesures concernant la politique de l’emploi sur la réduction de la pauvreté.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que les données concernant la main-d’œuvre sont généralement obtenues au moyen du recensement national et de l’enquête sur la main-d’œuvre. Il signale aussi qu’aucune information statistique n’est disponible concernant la mise en œuvre de la convention. La commission note que le gouvernement a entamé un projet visant à améliorer la capacité de production et l’utilisation des informations sur le marché du travail produites par le gouvernement, les syndicats et les organisations d’employeurs, et à créer un système d’information sur le marché du travail (LMIS). Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Département du travail (DoL) de Saint-Vincent-et-les Grenadines, le secrétariat de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO) et l’OIT. Dans son étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission souligne la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail afin de s’assurer que les responsables des politiques peuvent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour (étude d’ensemble de 2010, paragr. 69 et 70). La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place d’un système d’information sur le marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées en tant que bases pour l’établissement d’une politique de l’emploi (article 2).
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il accordera toute l’attention nécessaire aux consultations des partenaires sociaux sur les politiques de l’emploi. La commission se réfère à son étude d’ensemble de 2010, dans laquelle elle avait noté que la convention no 122 impose aux gouvernements de consulter les représentants des personnes directement concernées par les mesures afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leurs points de vue lors de l’élaboration de la politique de l’emploi. Dans cette perspective, les consultations devraient également être utilisées comme un mécanisme permettant d’obtenir l’adhésion des personnes concernées à la mise en œuvre de la politique finalement adoptée (étude d’ensemble de 2010, paragr. 77). La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont les représentants des personnes concernées sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision des politiques de l’emploi. Prière d’indiquer aussi si des procédures formelles de consultation ont été établies à cet effet.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement indique que l’effet sur l’emploi des politiques agricoles est recherché grâce à un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur rural par l’intermédiaire de la diversification et de l’expansion de la production et de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Ces mesures comportent: la formation aux technologies de la production, la gestion des agroentreprises et les bonnes pratiques agricoles. Le gouvernement indique par ailleurs que le programme d’investissement du secteur public devrait créer des emplois dans le secteur rural et le tourisme, et l’Institut du tourisme devrait assurer une formation dans le secteur du tourisme et le secteur maritime. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité de possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés.
Emploi des femmes. Le gouvernement indique que les mesures actives du marché du travail mises en œuvre dans le cadre des stratégies d’éradication de la pauvreté comprennent le soutien apporté aux mères pour leur permettre d’assister aux cours d’éducation et de formation afin d’accroître leur participation au marché du travail. La commission note, selon l’enquête de 2008 de l’EPP, que le taux d’activité des femmes était inférieur à celui des hommes (56,4 pour cent contre 74,3 pour cent). Le taux d’emploi des femmes était de 41,6 pour cent contre 65,2 pour cent pour les hommes et leur taux de chômage de 26,2 pour cent contre 12,2 pour cent pour les hommes. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation ainsi que sur d’autres mesures destinées à relever le taux d’emploi des femmes sur le marché libre du travail.
Emploi des jeunes. Le gouvernement indique qu’il envisage d’améliorer le programme de formation destiné aux jeunes en rupture scolaire, le Service d’autonomisation des jeunes (YES), en développant ses services, en construisant une culture entrepreneuriale et une meilleure attitude vis-à-vis du travail et en favorisant la participation des entreprises du secteur privé au programme YES grâce à des incitations fiscales. La commission note, selon l’enquête de l’EPP de 2008, que le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans était de 52,4 pour cent. Le taux d’emploi des jeunes ne dépassait pas 34,7 pour cent, et leur taux de chômage représentait de 33,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des données ventilées sur les jeunes qui accèdent à un emploi durable suite à leur participation au programme YES et à d’autres activités de formation.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2015, publiée 105ème session CIT (2016)

La commission note que le rapport du gouvernement n’a pas été reçu. Elle espère que le prochain rapport fournira des informations complètes sur les points soulevés dans ses précédents commentaires.
Répétition
Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du premier rapport du gouvernement sur l’application de la convention. Elle note que, dans sa présentation du budget de 2011, le Premier ministre a fait plusieurs déclarations pertinentes, annonçant la politique d’emploi du pays qui est intégrée aux stratégies de développement pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme, aux stratégies d’éradication de la pauvreté, aux politiques relatives aux jeunes et aux politiques sur l’éducation et la formation. Le gouvernement indique que les stratégies d’éradication de la pauvreté visent à consolider les marchés du travail en vue d’assurer la productivité et la compétitivité, à soutenir l’éducation et la formation afin d’améliorer la participation au marché du travail des femmes et des jeunes en rupture scolaire et à créer des entreprises dans l’agriculture et le tourisme. La commission note par ailleurs que la crise économique mondiale a eu des effets négatifs sur les conditions socio-économiques du pays. La croissance continue à être affectée par le ralentissement mondial en raison de l’impact de celui-ci sur le tourisme et l’investissement étranger direct (IED). Les chocs provoqués par les mauvaises conditions météorologiques entre 2010 et 2011 ont aggravé la fragilité de la macroéconomie. L’économie, qui devait accuser une baisse de 0,4 pour en 2011, devrait enregistrer une croissance de 2 pour cent en 2012, favorisée par une remontée des activités de l’agriculture et de la construction et une reprise modeste du tourisme et des flux de l’IED. Selon l’enquête de 2008 sur l’évaluation de la pauvreté par pays (EPP), le taux d’activité de la main-d’œuvre était de 64,6 pour cent et le taux d’emploi de 52,5 pour cent. Le taux de chômage représentait 18,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact de sa politique active de l’emploi en termes de plein emploi, productif et librement choisi (article 1 de la convention). Elle prie également le gouvernement de communiquer des informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2). La commission voudrait également recevoir des informations sur l’impact des mesures concernant la politique de l’emploi sur la réduction de la pauvreté.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que les données concernant la main-d’œuvre sont généralement obtenues au moyen du recensement national et de l’enquête sur la main-d’œuvre. Il signale aussi qu’aucune information statistique n’est disponible concernant la mise en œuvre de la convention. La commission note que le gouvernement a entamé un projet visant à améliorer la capacité de production et l’utilisation des informations sur le marché du travail produites par le gouvernement, les syndicats et les organisations d’employeurs, et à créer un système d’information sur le marché du travail (LMIS). Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Département du travail (DoL) de Saint-Vincent-et-les Grenadines, le secrétariat de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO) et l’OIT. Dans son étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission souligne la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail afin de s’assurer que les responsables des politiques peuvent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour (étude d’ensemble de 2010, paragr. 69 et 70). La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place d’un système d’information sur le marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées en tant que bases pour l’établissement d’une politique de l’emploi (article 2).
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il accordera toute l’attention nécessaire aux consultations des partenaires sociaux sur les politiques de l’emploi. La commission se réfère à son étude d’ensemble de 2010, dans laquelle elle avait noté que la convention no 122 impose aux gouvernements de consulter les représentants des personnes directement concernées par les mesures afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leurs points de vue lors de l’élaboration de la politique de l’emploi. Dans cette perspective, les consultations devraient également être utilisées comme un mécanisme permettant d’obtenir l’adhésion des personnes concernées à la mise en œuvre de la politique finalement adoptée (étude d’ensemble de 2010, paragr. 77). La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont les représentants des personnes concernées sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision des politiques de l’emploi. Prière d’indiquer aussi si des procédures formelles de consultation ont été établies à cet effet.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement indique que l’effet sur l’emploi des politiques agricoles est recherché grâce à un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur rural par l’intermédiaire de la diversification et de l’expansion de la production et de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Ces mesures comportent: la formation aux technologies de la production, la gestion des agroentreprises et les bonnes pratiques agricoles. Le gouvernement indique par ailleurs que le programme d’investissement du secteur public devrait créer des emplois dans le secteur rural et le tourisme, et l’Institut du tourisme devrait assurer une formation dans le secteur du tourisme et le secteur maritime. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité de possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés.
Emploi des femmes. Le gouvernement indique que les mesures actives du marché du travail mises en œuvre dans le cadre des stratégies d’éradication de la pauvreté comprennent le soutien apporté aux mères pour leur permettre d’assister aux cours d’éducation et de formation afin d’accroître leur participation au marché du travail. La commission note, selon l’enquête de 2008 de l’EPP, que le taux d’activité des femmes était inférieur à celui des hommes (56,4 pour cent contre 74,3 pour cent). Le taux d’emploi des femmes était de 41,6 pour cent contre 65,2 pour cent pour les hommes et leur taux de chômage de 26,2 pour cent contre 12,2 pour cent pour les hommes. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation ainsi que sur d’autres mesures destinées à relever le taux d’emploi des femmes sur le marché libre du travail.
Emploi des jeunes. Le gouvernement indique qu’il envisage d’améliorer le programme de formation destiné aux jeunes en rupture scolaire, le Service d’autonomisation des jeunes (YES), en développant ses services, en construisant une culture entrepreneuriale et une meilleure attitude vis-à-vis du travail et en favorisant la participation des entreprises du secteur privé au programme YES grâce à des incitations fiscales. La commission note, selon l’enquête de l’EPP de 2008, que le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans était de 52,4 pour cent. Le taux d’emploi des jeunes ne dépassait pas 34,7 pour cent, et leur taux de chômage représentait de 33,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des données ventilées sur les jeunes qui accèdent à un emploi durable suite à leur participation au programme YES et à d’autres activités de formation.

Demande directe (CEACR) - adoptée 2012, publiée 102ème session CIT (2013)

Mise en œuvre d’une politique active de l’emploi. La commission prend note du premier rapport du gouvernement sur l’application de la convention. Elle note que, dans sa présentation du budget de 2011, le Premier ministre a fait plusieurs déclarations pertinentes, annonçant la politique d’emploi du pays qui est intégrée aux stratégies de développement pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme, aux stratégies d’éradication de la pauvreté, aux politiques relatives aux jeunes et aux politiques sur l’éducation et la formation. Le gouvernement indique que les stratégies d’éradication de la pauvreté visent à consolider les marchés du travail en vue d’assurer la productivité et la compétitivité, à soutenir l’éducation et la formation afin d’améliorer la participation au marché du travail des femmes et des jeunes en rupture scolaire et à créer des entreprises dans l’agriculture et le tourisme. La commission note par ailleurs que la crise économique mondiale a eu des effets négatifs sur les conditions socio-économiques du pays. La croissance continue à être affectée par le ralentissement mondial en raison de l’impact de celui-ci sur le tourisme et l’investissement étranger direct (IED). Les chocs provoqués par les mauvaises conditions météorologiques entre 2010 et 2011 ont aggravé la fragilité de la macroéconomie. L’économie, qui devait accuser une baisse de 0,4 pour en 2011, devrait enregistrer une croissance de 2 pour cent en 2012, favorisée par une remontée des activités de l’agriculture et de la construction et une reprise modeste du tourisme et des flux de l’IED. Selon l’enquête de 2008 sur l’évaluation de la pauvreté par pays (EPP), le taux d’activité de la main-d’œuvre était de 64,6 pour cent et le taux d’emploi de 52,5 pour cent. Le taux de chômage représentait 18,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur l’impact de sa politique active de l’emploi en termes de plein emploi, productif et librement choisi (article 1 de la convention). Elle prie également le gouvernement de communiquer des informations sur la manière dont les mesures de la politique de l’emploi sont revues régulièrement dans le cadre d’une politique économique et sociale coordonnée (article 2). La commission voudrait également recevoir des informations sur l’impact des mesures concernant la politique de l’emploi sur la réduction de la pauvreté.
Article 2 de la convention. Collecte et utilisation des données sur l’emploi. Le gouvernement indique que les données concernant la main-d’œuvre sont généralement obtenues au moyen du recensement national et de l’enquête sur la main-d’œuvre. Il signale aussi qu’aucune information statistique n’est disponible concernant la mise en œuvre de la convention. La commission note que le gouvernement a entamé un projet visant à améliorer la capacité de production et l’utilisation des informations sur le marché du travail produites par le gouvernement, les syndicats et les organisations d’employeurs, et à créer un système d’information sur le marché du travail (LMIS). Ce projet est mis en œuvre conjointement par le Département du travail (DoL) de Saint-Vincent-et-les Grenadines, le secrétariat de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales (OECO) et l’OIT. Dans son étude d’ensemble de 2010 sur les instruments relatifs à l’emploi, la commission souligne la nécessité de rassembler et d’analyser les données statistiques et les tendances en tant que bases des décisions relatives aux mesures de politique de l’emploi. Elle s’est attachée à suivre les progrès accomplis dans la mise en place des systèmes d’information sur les marchés du travail afin de s’assurer que les responsables des politiques peuvent fonder leurs décisions sur des informations fiables et à jour (étude d’ensemble de 2010, paragr. 69 et 70). La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur les progrès réalisés dans la mise en place d’un système d’information sur le marché du travail. Elle prie aussi le gouvernement d’indiquer comment les informations sur le marché du travail sont utilisées en tant que bases pour l’établissement d’une politique de l’emploi (article 2).
Article 3. Consultation des partenaires sociaux. Le gouvernement indique qu’il accordera toute l’attention nécessaire aux consultations des partenaires sociaux sur les politiques de l’emploi. La commission se réfère à son étude d’ensemble de 2010, dans laquelle elle avait noté que la convention no 122 impose aux gouvernements de consulter les représentants des personnes directement concernées par les mesures afin qu’il soit pleinement tenu compte de leur expérience et de leurs points de vue lors de l’élaboration de la politique de l’emploi. Dans cette perspective, les consultations devraient également être utilisées comme un mécanisme permettant d’obtenir l’adhésion des personnes concernées à la mise en œuvre de la politique finalement adoptée (étude d’ensemble de 2010, paragr. 77). La commission invite le gouvernement à fournir dans son prochain rapport des informations sur la manière dont les représentants des personnes concernées sont consultés au sujet de l’élaboration, de la mise en œuvre et de la révision des politiques de l’emploi. Prière d’indiquer aussi si des procédures formelles de consultation ont été établies à cet effet.
Mesures de développement sectoriel. Le gouvernement indique que l’effet sur l’emploi des politiques agricoles est recherché grâce à un ensemble de mesures visant à stimuler le secteur rural par l’intermédiaire de la diversification et de l’expansion de la production et de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité. Ces mesures comportent: la formation aux technologies de la production, la gestion des agroentreprises et les bonnes pratiques agricoles. Le gouvernement indique par ailleurs que le programme d’investissement du secteur public devrait créer des emplois dans le secteur rural et le tourisme, et l’Institut du tourisme devrait assurer une formation dans le secteur du tourisme et le secteur maritime. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures prises pour promouvoir l’emploi productif et améliorer la quantité et la qualité de possibilités d’emploi dans les secteurs susmentionnés.
Emploi des femmes. Le gouvernement indique que les mesures actives du marché du travail mises en œuvre dans le cadre des stratégies d’éradication de la pauvreté comprennent le soutien apporté aux mères pour leur permettre d’assister aux cours d’éducation et de formation afin d’accroître leur participation au marché du travail. La commission note, selon l’enquête de 2008 de l’EPP, que le taux d’activité des femmes était inférieur à celui des hommes (56,4 pour cent contre 74,3 pour cent). Le taux d’emploi des femmes était de 41,6 pour cent contre 65,2 pour cent pour les hommes et leur taux de chômage de 26,2 pour cent contre 12,2 pour cent pour les hommes. La commission invite le gouvernement à communiquer des informations sur l’impact des mesures d’éducation et de formation ainsi que sur d’autres mesures destinées à relever le taux d’emploi des femmes sur le marché libre du travail.
Emploi des jeunes. Le gouvernement indique qu’il envisage d’améliorer le programme de formation destiné aux jeunes en rupture scolaire, le Service d’autonomisation des jeunes (YES), en développant ses services, en construisant une culture entrepreneuriale et une meilleure attitude vis-à-vis du travail et en favorisant la participation des entreprises du secteur privé au programme YES grâce à des incitations fiscales. La commission note, selon l’enquête de l’EPP de 2008, que le taux d’activité des jeunes de 15 à 24 ans était de 52,4 pour cent. Le taux d’emploi des jeunes ne dépassait pas 34,7 pour cent, et leur taux de chômage représentait de 33,8 pour cent. La commission invite le gouvernement à communiquer dans son prochain rapport des données ventilées sur les jeunes qui accèdent à un emploi durable suite à leur participation au programme YES et à d’autres activités de formation.
© Copyright and permissions 1996-2024 International Labour Organization (ILO) | Privacy policy | Disclaimer