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La liberté d’association et la reconnaissance effective du droit à la négociation collective

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Oman

Le Bureau n’a reçu aucun rapport du gouvernement.

 


Observations soumises au Bureau par la Confédération
internationale des syndicats libres (CISL)

Après son adhésion à l’OIT en 1994, le gouvernement avait déclaré qu’il rédigerait un nouveau code du travail. Un nouveau code a effectivement été rédigé en 1994 et l’on s’attendait à des améliorations. Le Conseil consultatif désigné a ensuite recommandé des changements en 1996. A la fin de 1998, le code n’avait toujours pas été publié.

Les conditions de travail de la plupart des travailleurs nationaux et étrangers, qui représentent les uns comme les autres la moitié de la population active, sont définies par la loi ou par un contrat individuel dans les limites des directives gouvernementales.

La législation du travail couvre les employés de maison.

Dans les entreprises employant plus de 50 personnes, la loi impose l’établissement de comités consultatifs conjoints de représentants des travailleurs et des employeurs. Ces comités ne peuvent pas discuter des salaires et des conditions de travail.

Les entreprises employant plus de 50 personnes doivent également établir des procédures de réclamation. La Commission du bien-être des travailleurs fait office de médiateur dans les cas où ces procédures ne permettent pas de résoudre les litiges individuels ou collectifs des travailleurs nationaux ou étrangers. Si la médiation de la commission échoue, un rapport est envoyé au directeur du département du Travail qui impose alors un arbitrage obligatoire.

La Commission du bien-être des travailleurs est rarement saisie de litiges collectifs. Si la médiation échoue, un autre médiateur peut être désigné ou le litige peut être renvoyé à un panel d’arbitrage. Ce panel se compose d’un représentant du sultan, de l’employeur et des travailleurs qui prennent par vote une décision contraignante sur le cas exposé.

En 1973, un décret du sultanat d’Oman stipulait: "il est absolument interdit de provoquer une grève pour quelque raison que ce soit". Les travailleurs peuvent être licenciés pour motif de grève ou pour avoir incité d’autres travailleurs à la grève. Les arrêts de travail sont donc rares, voire inexistants.

[… commentaire sur la situation générale de travail et d’emploi des travailleurs migrants qui n’ont pas de rapport direct avec la liberté d’association et la négociation collective.]

 

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Mise à jour par CG. Approuvée par NdW. Dernière modification: 5 Mai 2000.